La compagnie de 1980

La compagnie de 1980 à 2003

Elle s’articule autour d’un état major composé d’un commandant (capitaine), des officiers (chefs de sections et de services), un sergent-major (équipement personnel et rôle des gardes de préservation), un fourrier (comptabilité, procès-verbaux des séances d’état-major).
Un officier est plus spécialement préposé à l’instruction.
Les chefs de sections sont responsables du matériel de corps de leur section.

Dès 1986, tous les officiers sont astreints à suivre les écoles fédérales I et II et sont donc instructeurs fédéraux, subsidiairement cantonaux.

Le corps est subdivisé en quatre sections:

Une section de commandement (1 cdt, 1 remplaçant, 2 sof sup); deux sections de feu «ordinaires», d’environ 40 sapeuses et sapeurs.

Une section CCG de 35 sapeurs, composée des femmes et hommes les plus aguerris issus des deux autres sections soit un effectif moyen de 85 sapeurs-pompiers.

L’intervention de 1980 à 2003

La 1ère section couvre le nord de la commune avec deux dépôts et deux véhicules pionnier, l’un se situant au village et l’autre dans la cité des Avanchets.
La 2ème section assure le sud avec trois dépôts et quatre véhicules, deux aux Libellules, un à Aïre-Le Lignon et le dernier dans la cité du Lignon.
A cause de cette décentralisation qui présente des inconvénients de gestion des moyens engagés, tous les sapeurs disposent de leur équipement personnel à leur domicile.

Plans sections

Lors des alarmes, une partie de l’effectif se rend directement sur le sinistre, tandis que l’autre se dirige sur le dépôt attribué et déplace les moyens demandés sur le lieu d’intervention.
Chaque sapeur est relié à la centrale d’alarme des sapeurs professionnels au travers d’une alarme téléphonique à la maison ou sur pager et depuis 2002 sur téléphone portable.
Lors d’une intervention des sapeurs-pompiers professionnels (1er échelon) sur la commune, l’officier de piquet est informé ou alarmé en fonction de la situation. Il peut engager le corps, une section, des spécialistes, voire le corps des samaritains ou des sauveteurs auxiliaires.

Durant cette période, le nombre des interventions dans la commune a passablement évolué.

  • En 1982, nous avons 224 interventions sur la commune et la compagnie est intervenue 29 fois.Nous avons une moyenne de 8 interventions pour mille habitants.
  • En 1986, nous avons 180 interventions sur la commune et la compagnie est intervenue 13 fois.Nous avons une moyenne de 6 interventions pour mille habitants.
  • En 1999, nous avons 388 interventions sur la commune et la compagnie est intervenue 120 fois.Nous avons une moyenne de 12 interventions pour mille habitants.
  • En 2003, nous avons 400 interventions sur la commune et la compagnie est intervenue 170 fois.Nous avons une moyenne de 13 interventions pour mille habitants.